équanimité des formes

 

 Les apparences et les formes sont équanimes. Autrement dit, les apparences et les formes en elles-mêmes n'ont pas de qualités particulières. Elles sont, dans une neutralité totale. Coquilles vides. En revanche, ce que je suis dans le versant créateur leur insuffle une essence les rendant magnifiques, horribles, fraîches, fanées, riches, pauvres, extraordinaire, simple, vivante, vibrante, existante, amour, présence, silence, etc..

On peut noter qu'effectivement, en fonction de ces qualités, certaines apparences sont plus choisies que d'autres. Est-ce vrai ?

Par exemple, je regarde la montagne par la fenêtre, et la vois très belle. Qu'est-ce qui la rend belle ? Il y a de la lumière, cela brille, son volume, sa taille lui donnent comme une quantité de présence, pour quelqu'un d'autre nanti d'une histoire, elle pourrait apparaître plutôt comme menaçantes, encombrantes, obscurcissant ce qu'il y a derrière. Sans histoire, qu'en est-il de l'essence insufflée ?

 

Elle est présence et c'est tout.